Après Halloween, c’est la Toussaint. Le jour des morts.
Une journée où nous pourrons nous recueillir. On doit se rappeler que de nombreuses personnes n’ont pu accompagner leur proche dans leur dernier voyage lors du confinement précédent.
Déjà j’essayais de comprendre à cette époque l’abnégation de la population, qu’est ce qui les poussait à obéir jusqu’à laisser leur parent mourir sans les voir une dernière fois? Pourquoi la population était-elle résignée.
Le monde voit les français comme un peuple de réfractaires, de révoltés mais le virus nous démontre le contraire. Les Français sont obéissants, on leur dit de se confiner et ils rentrent chez eux, on leur dit d’aller travailler et ils prennent les transports en commun (interdit au virus !). Une ministre disait ce week-end que le lieu du travail est l’endroit le moins contaminant ; comment peut-on annoncer de telles inepties? Sans les chiffres le prouvant. Si le transport et le lieu de travail sont les endroits les plus sûrs pourquoi bloquer les gens chez eux là où le risque est plus grand?
On ne veut pas parler d’un confinement des vieux, politiquement pas correct, mais on y arrive. Tout le monde doit aller travailler, aller emmener ses enfants à l’école et la personne âgée elle, derrière son rideau, regarde s’agiter le monde sans y participer.
C’est une mort prématurée.
Le virus aura gagné en ce sens où on stigmatise des catégories sociales, on stigmatise aussi des catégories socio-professionnelles en empêchant certains commerces d'ouvrir.
Que fera-t-on quand il y aura des vaccins, qui sera prioritaire? Qui sera obligé d'attendre? Protégera-t-on les travailleurs, les personnes âgées, les enfants?
La question reste ouverte.