tag:blogger.com,1999:blog-41983579288746754762024-02-20T12:56:08.469+01:00Confinement 2.0Autres Blogs: cliquer sur les thémes ci-dessous<br>
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Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.comBlogger45125tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-49749657639055686892021-12-20T11:38:00.002+01:002021-12-20T11:38:20.265+01:00S1E1 (c'est reparti!)<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;"> C’est fait on est reconfiné (re-confiné)..</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">C’est marrant Word ne connait pas ce mot, il me propose « déconfire » ; il a de l’humour Word.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Bon vous me direz nous avons l’expérience maintenant. Sauf que le contexte n’est plus le même, nous sommes au tiers de l’automne et après, je l’apprends à personne, c’est l’hiver nous en avons pour 6 mois. Pourquoi cela changerait, si nous confinons c’est qu’il y a un manque de lit, mais dans 6 mois nous en serons au même point, nous n’avons rien fait les six mois précédents.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">L'énorme différence ici c’est un confinement masqué. Il faut le rappeler à l'époque du premier confinement les masques ne servaient à rien.</span></p><p class="MsoNormal"></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Nous avons basculé dans le monde de 1984 (Orwell), surveillés, écoutés nous devons aller travailler mais après le travail il faut vite rentrer et rester chez soi. Pourquoi le métro est-il plus sûr qu’un restaurant ? Il ne l’est pas mais il permet d’envoyer les gens au travail. Il y a même un député du LREM qui soumettait l’idée de laisser les gens libres d’aller travailler la semaine et de les confiner le week-end. Là on atteint le paroxysme de l’ultra libéralisme ; considérer la population comme seulement une force de travail. Dans ce monde capitaliste tout est fait pour que les riches s’enrichissent d’avantage aux dépends des classes inférieures. Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi un hyper-marché peut vendre des vêtements alors que la boutique d’à côté n’a pas le droit d’ouvrir ? Pourquoi Amazon peut vendre des livres alors que la librairie du coin est fermée, elle est aussi sûre que les grands hangars qui ne garantissent pas les règles de distances sociales. Je viens de recevoir un mail de ma banque pour me dire que l'agence reste ouverte; les banques sont des endroits où le virus ne va pas d'ailleurs il n'a rien à y faire, pas besoin d'argent.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Les grandes fortunes ont engrangé des bénéfices inimaginables grâce au confinement. Apple, Google, Amazon, Disney, Netflix et autres hyper-marchés et aussi les labos ont profité des règles du confinement.<br />Les Labos ont fait fortune aux dépends de la sécurité sociale avec des tests qui ne servaient à rien du fait des jours d’attente pour avoir les résultats..<br />
Pourquoi l’état ne réquisitionne pas ce genre de laboratoire ? Pourquoi l'état ne ponctionne pas ces grandes fortunes au lieu de faire des emprunts qui devront être remboursé par les générations futures?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Bon je m’emporte encore, restons confinés , ne disons rien et allons travailler.<br />Deux vidéos pour passer le temps.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Hydroxychloroquine : «Tous les scandales de santé publique commencent comme ça» :<a href="https://www.youtube.com/watch?v=aEEhjNqv1lQ" rel="noopener noreferrer" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=aEEhjNqv1lQ</a>.<br />
Philippe DOUSTE-BLAZY balance sur les scandales des labos et l'hystérie contre Raoult : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=cDLOUyH4Iw4" rel="noopener noreferrer" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=cDLOUyH4Iw4</a>.<br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-23076959804749034492021-12-20T11:38:00.000+01:002021-12-20T11:38:01.169+01:00S1E2 (Les petits monstres confinés)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Aujourd’hui c’est Halloween, pour les masques c’est facile nous sommes équipés.<br /><br />Les petits monstres sont confinés, ce soir ils ne hanteront pas les rues et ruelles de la ville. Ils ne pourront pas rançonner les humbles âmes du village.<br /><br />Je ne sais pas si ces petits monstres comprennent ce qui leur arrive, dans quel monde ils évoluent, cet avenir qu’on leur réserve.<br /><br />Bien sûr ils entendent les belles paroles de l’écran magique, ils voient les visages souriants leur disant « n’ayez crainte tout va bien se passer, nous sommes là ! » mais le comprennent-ils ? le croient-ils ? Ils n’ont pas trop le choix.<br /><br />Nous sommes les fantômes d’un début du deuxième millénaire. Nous devrions maitriser tout ce qui nous entoure, nous devrions pallier à toutes éventualités, toutes attaques ; car nous sommes les plus forts. <br /><br />Mais le grain de sable attaque les pieds du géant et nous sommes désormais petits face à ce minuscule virus, ce nouveau monstre. Même le capitalisme ne peut rien face à cette attaque surtout pas le mondialisme, nous voyons que ce dernier a permis à cette attaque de se développer ; mais mondialement nous sommes incapables de nous mobiliser, chaque pays se débrouille à sa façon alors que le mal est partout. Le monde de l'individualisme paradoxalement est en marche. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Nous sommes revenus à une période sombre de l’histoire de l’humanité. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Bon ! Il ne faut pas verser dans le pessimiste, ces petits monstres dont je parle plus haut sont l’avenir de cette humanité, j’ai confiance en eux et sais qu’ils garderont en exemple les erreurs de leurs ainés pour enfin se préparer un monde meilleur, plus juste, plus propre. <br /><br />Demain les enfants enlèveront leur masque, laissant apparaître de nouveau leur sourire.<br /><br /></span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-58120067273074273962021-12-20T11:37:00.004+01:002021-12-20T11:37:40.743+01:00S1E3 (Après Halloween, la Toussaint)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Après Halloween, c’est la Toussaint. Le jour des
morts. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Une journée où nous pourrons nous recueillir. On doit se rappeler que de
nombreuses personnes n’ont pu accompagner leur proche dans leur dernier voyage
lors du confinement précédent.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Déjà j’essayais de comprendre à cette époque
l’abnégation de la population, qu’est ce qui les poussait à obéir jusqu’à
laisser leur parent mourir sans les voir une dernière fois? Pourquoi la
population était-elle résignée.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Le monde voit les français comme un peuple de
réfractaires, de révoltés mais le virus nous démontre le contraire. Les
Français sont obéissants, on leur dit de se confiner et ils rentrent chez eux,
on leur dit d’aller travailler et ils prennent les transports en commun
(interdit au virus !). Une ministre disait ce week-end que le lieu du
travail est l’endroit le moins contaminant ; comment peut-on annoncer de
telles inepties? Sans les chiffres le prouvant. Si le transport et le lieu de
travail sont les endroits les plus sûrs pourquoi bloquer les gens chez eux là
où le risque est<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plus grand?</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">On ne veut pas parler d’un confinement des vieux,
politiquement pas correct, mais on y arrive. Tout le monde doit aller
travailler, aller emmener ses enfants à l’école et la personne âgée elle, derrière
son rideau, regarde s’agiter le monde sans y participer. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">C’est une mort
prématurée.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Le virus aura gagné en ce sens où on stigmatise des catégories sociales, on stigmatise aussi des catégories socio-professionnelles en empêchant certains commerces d'ouvrir.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Que fera-t-on quand il y aura des vaccins, qui sera prioritaire? Qui sera obligé d'attendre? Protégera-t-on les travailleurs, les personnes âgées, les enfants?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">La question reste ouverte.<br /></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-65815862396717474342021-12-20T11:37:00.002+01:002021-12-20T11:37:21.213+01:00S1E4 (Liberté contre santé!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Quatrième jour de confinement.<br /><br />J’aimerais que l’on m’explique! J’ai vu un reportage sur Wuham, là-bas ils ne sont plus confinés, plus de masque et une vie redevenue normale.<br /><br />La liberté contre la santé, les chinois ont un régime autoritaire, ils sont écoutés, surveillés, rééduqués s’il le faut. Mais voilà ils sont libérés du virus, du moins à ce que l’on peut voir. <br /><br />Faut-il un régime autoritaire pour mener un peuple lors d’une crise sanitaire, certainement. D’ailleurs le confinement, les fermetures de magasins, les privations de liberté sont des signes autoritaires, même si on tergiverse à la tête de l’état. <br /><br />Gouverner, c’est prévoir dit-on. Qui, au pouvoir, avait prévu ce genre de crise ? Personne. Pourtant les épidémies apparaissaient de temps en temps, nous avons eu des alertes dans les années précédentes mais l’orage passé, la vie, l'économie reprenait son cours. Un ministre de la santé, Douste Blasy avait créé un plan d’urgence pour ce genre d’attaque (contrôle du trafic aérien, distribution de masques et surtout tests et isolement) ; ce plan est toujours dans des tiroirs, dommage !<br /><br />Le problème dans tout cela est que le politique navigue à vue maintenant. Le Président a cinq ans pour gouverner donc pas de temps à perdre dans des plans qui statistiquement ne serviront à rien où même pire serviront à un autre chef d’état. La politique ne sert plus la France.<br /><br />Naviguer à vue coûte moins cher, sauf quand on heurte un écueil; là c’est la panique. <br /><br />Avec un plan pour ce genre de crise, on ne perd pas de temps, on en sort plus rapidement. On peut même mettre la population au courant avant afin qu’elle comprenne et assimile les mesures de protection à prendre. Mais là on est dans la science-fiction, faire confiance au peuple n’est pas dans l’ADN des politiciens de maintenant même dans nos pseudos démocratie. C'est justement la différence avec une chine autoritaire, une démocratie devrait faire confiance à son peuple en l'informant et en l'écoutant. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Facile à dire suggéreront certains, mais responsables dans une entreprise informatique, nous avions intérêt à avoir des plans en cas d’une attaque. Macron voulait faire de la France une start-up, il a échoué. <br /><br />Dommage car tout le monde paie ces manques, beaucoup le paient de leur vie.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-37089490871172770172021-12-20T11:37:00.000+01:002021-12-20T11:37:00.493+01:00S1E5 (America first!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Cinquième jour de confinement.<br /><br />Ce jour sera marqué par l’élection aux USA.
Les mainstreams envoient la grosse artillerie, les bulldozers qui arasent les autres infos pour ne plus parler que de ce sujet.<br /><br />Tout d’un coup plus de confinement, plus d’attentat, plus de virus. J’ai l’impression, que les événements sont bien distribués; aucun autre fait ne vient perturber l’info que les médias trouvent essentielle. Nous avons eu un attentat en Autriche la veille ; demain surviendra une autre grosse info mais là tout est fait pour focaliser sur les USA. Les médias l’avaient prévu avec tout l’arsenal mis en œuvre.<br /><br />J’entends toujours dire que les États-Unis sont la plus grande démocratie et pas seulement par le nombre.<br /><br />Là je me permets d’avoir des doutes, comment peut-on dire que c’est une démocratie quand il faut un milliard de dollars pour faire campagne, « demos » veut dire peuple, pas argent. Tout cet argent versé au candidat par des grosses sociétés qui en retour attendent des actions favorables du candidat soutenu ; ce n’est pas un président au service du peuple mais au service de l’argent. Je n’avais pas compris la démocratie de cette façon.<br /><br />J’ai toujours aimé les USA, j’aimais les groupes rock et folks des années 60/70, je croyais aussi au rêve américain, mais depuis une vingtaine d’année j’ai un avis plus mitigé. <br /><br />Comment une démocratie peut-elle élire un pantin comme Bush junior? D’ailleurs il faudrait recompter les voix de l’élection 2000. Bien sûr ce n’est pas lui qui gouvernait, ce sont des forces de l’ombre comme Dick Cheney, ce sont ces gens qui sont allés détruire un pays comme l’Irak laissant un champ de ruine, repris d’ailleurs par DAECH.<br /><br />On dit toujours que nous avons dix ans de retard sur les États-Unis, il faudrait que l’on s’en détache car la société américaine est fracturée. L’espérance de vie baisse depuis cinq ans. L’éducation stagne. <br /><br />Ressembler aux États-Unis ne doit plus être un rêve.<br /><br />Il faut voir le film de Michael Moore : fahrenheit 9/11 pour se faire une idée sur l'élection de Georges W Bush.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-37241042829901466562021-12-20T11:36:00.003+01:002021-12-20T11:36:40.197+01:00S1E6 (Le virus n'attaque pas les idées!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
La Covid, la crise financière, le chômage.<br /><br />En ces temps de crise il ne faut pas baisser les bras. Ce sont dans ces temps difficiles que peuvent surgir des idées révolutionnaires.<br /><br />Les petits commerces ne peuvent pas ouvrir, c’est le moment pour eux de s’allier et d’être force de proposition.<br /><br />Déjà certains cherchent et trouvent des solutions.<br /><br />Pourquoi ne feraient-ils pas un site internet regroupant leur commerce dans un lieu géographique restreint? <br />Il est simple de créer un site qui peut convenir à la majorité des commerces. Il suffit de définir une charte pour accepter le plus grand nombre de produits différents, puis avec un moteur de recherche adapté d’offrir à l’utilisateur la possibilité de faire son marché.<br /><br />C’est d’ailleurs une idée que devraient avoir les maires, de créer un pôle internet où les commerçants pourraient insérer leurs produits (cela se nomme une plateforme). Ces produits devraient être disponibles sous forme de drive et plus encore sous forme de livraisons pour les personnes à mobilité réduite. Ces solutions pourraient perdurer en temps normal.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">C’est dans l’adversité que l’on peut contrer des géants comme Amazon. Si on ne peut concurrencer une telle organisation, on doit se battre avec nos moyens pour lui prendre une part de marché. <br /><br />Le seul point compliqué dans ce genre d’idée est la difficulté que certaines personnes ont à se connecter à internet, ce point n'est pas pris en compte par Amazon. Il faut trouver des idées pour pallier ce genre de problèmes, peut être un catalogue papier et pour les mieux connectés un listing par email permettant à la personne de commander par mail ou téléphone. Il y a certainement d’autres idées à creuser.<br /><br />Bien sûr une petite infrastructure serait demandée mais les commerçants n’ayant pas leur magasin à gérer pourraient subvenir à ce genre de besoin.<br /><br />Bon, je dis ça et j’en conviens ce n’est pas si simple, des ajustements et discussions seront de mises mais peut être est-ce possible.<br /><br />Mon propos ici est de mettre en concurrence les idées des uns et des autres. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Servons-nous de la crise pour développer notre imagination. Pour que cela devienne un virus, positif celui-là.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-11299424817104776952021-12-20T11:36:00.001+01:002021-12-20T11:36:12.989+01:00S1E7 (Vivement demain!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
L’Amérique qui se déchire, le virus qui progresse partout dans le monde, les vagues se succèdent. La pauvreté progresse elle aussi, mais ça ce n’est pas nouveau. <br /><br />Voilà on ferme la porte et on reste confiné, pas besoin d’avoir une fenêtre sur ce monde cela n’en vaut pas la peine, même l’écran magique ne nous fait plus rêver. Bon personnellement, il y longtemps qu’il ne me m'intéresse plus, ou peut être Arte, une télévision de documentaires qui nous fait réfléchir et évoluer.<br /><br />Je me posais la question, que feraient les grands hommes politiques, De Gaulle, Churchill et autre Clemenceau dans ce marasme? Ces hommes avaient une idée autre de leur pays que ne l’ont les politiques actuels. Ils se sacrifiaient à leur tache. De Gaulle ne paraissait pas calculateur à son encontre il a même mis en balance son poste de président dans un référendum.<br /><br />Mais la grandeur de la France c’est « has been », allez descend de ton arbre et va acheter le journal!. L’heure maintenant est aux grands discours que, bien qu’ils soient creux, certains écoutent scotchés devant l’écran. Je pense qu’ils regardent plus qu’ils n’écoutent sinon je ne les comprends plus. Il n’y a que les convertis qui bavent devant ces beaux parleurs. Pendant ce temps le monde va à vau l’eau.<br /><br />Maintenant nous avons à faire à des personnes qui savent parler, qui ont le goût la rhétorique. Venant tous de l’ENA ce doit être ces cours-là les plus prisés.<br /><br />Mais voilà je m’emporte encore une fois contre cette bêtise, cela n’en vaut pas la peine. Pourquoi je m’inquiète? Nous courons à rejoindre les USA qui en sont au paroxysme de la démocratie et qui vont finir par une guerre civile.<br /><br />C’est le moment du chacun pour soi, un monde où l'individu veut tout, un monde ou devant son ordi nous pouvons toucher l'univers, donner notre avis, comme moi en ce moment, attendre en retour des likes pour voir si quelqu’un nous aime encore. Alors nous allons partager ce que l’on a lu même si… Même si nous n’avons lu que le titre et que le contenu est tout autre. A partager comme ça nous croyons que c’est un peu nous qui avons ces idées. Le soir avant de se coucher nous allons compter nos amis afin de se dire que le monde est formidable d’avoir tant de relations.<br /><br />Faudrait pas que le confinement arrête internet, une révolution serait en marche.<br /><br />Je suis certain qu’on a prévu dans les instances une panne mondiale du net afin de palier à la panique générale. Vous vous rendez compte perdre ses amis en un clic foireux. Catastrophique ! La panne ils l’ont envisagée ; dommage que ce ne soit pas le cas pour les virus.<br /><br />Ben voilà le soir tombe sur ce jour, on ne connait pas encore le président des États-Unis, on compte nos morts de la journée, les pauvres vont se coucher dans le froid.<br /><br />Demain, oui demain sera un autre jour, plein de promesses dans l’aube naissante ; la nuit en mourant emportera avec elle nos peurs et angoisses. L'aurore brillera d'espoir.<br /><br />Vivement demain!<br /><br /></span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-18457737571055920892021-12-20T11:35:00.005+01:002021-12-20T11:35:48.988+01:00S2E1 (Allons à l'essentiel!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
« Dites moi ce dont vous avez besoin je vous expliquerai comment vous en passer!» C’est Coluche qui lançait cette phrase en parlant des technocrates.<br /><br />Aujourd’hui on y est, le gouvernement vient nous expliquer ce qui est essentiel pour nous et ce qui ne l’est pas.<br /><br />Cela sous entend que l’état ne gère plus seulement le pays, mais il s’occupe de nos besoins personnels. Cela touche à la psychologie. L’essentiel pour quelqu’un n’est pas l'essentiel pour un autre.<br /><br />On pourrait atteindre le summum en nous disant « ne vous inquiétez pas on sait comment vous rendre heureux ! »<br /><br />L’avantage, le seul que je vois, est que cela peut nous questionner personnellement, nous demander ce qui est essentiel pour nous-mêmes. En aucun cas se laisser entendre ce qui serait bien pour nous de la part d’un gouvernement. L’essentiel est le contraire du futile, donc on voudrait que le confinement nous laisse aller travailler mais qu’on a aucun droit à la futilité, l’amusement, le plaisir. C'est assez judéo chrétien comme idéologie.<br /><br />Comment peut-on penser que l’on peut imposer ces interdits à des adultes? L’intelligence, n’est pas toujours du côté que l’on pourrait croire. Vu de l’extérieur j’ai l’impression de voir des gens sans trop d’expérience tout juste responsables, nous expliquer comment vivre. Ces gens ne comprennent pas que beaucoup ont plus d’expériences de la vie qu’eux. Bien sûr personne n’est mieux informé que le gouvernement mais cela n’empêche pas aux non informés d’avoir la tête sur les épaules.<br /><br />La situation n’est pas simple à gérer de la part des ministres, président, c’est évident et je n’aimerais pas être à leur place. Le bon sens, le fait d’écouter pourtant arrangerait bien des choses.<br /><br />Pour l’essentiel l’humain a besoin d’intelligence. Cela ne se vend pas! Dommage pour ce capitalisme effréné.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-8934511332559848482021-12-20T11:35:00.003+01:002021-12-20T11:35:30.855+01:00S2E2 (Anticipation pas réaction!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Neuvième jour de confinement.<br /><br />Gouverner c’est prévoir, phrase banale à la répéter sans arrêt, il faudrait en faire une maxime, un devoir pour qui veut mener un pays.<br /><br />Ne pas gérer dans l’urgence. <br /><br />Il est important de créer des plans pour prévoir des catastrophes, il est vital en période calme, d’établir des règles à respecter et observer en cas de crise, épidémies, catastrophes. Établir un mode d’emploi à suivre le jour où la crise arrive.<br /><br />Il avait été établi sous Chirac, par Doust Blazy, un plan pour contrer une épidémie possible. Tout ou presque avait été prévu, la gestion des aéroports, fermeture des lignes, confinement des voyageurs ; la gestion de masques fabrication et approvisionnement et surtout les tests des personnes, l’isolement et les premiers soins (anti viraux, Hydroxychloroquine).<br /><br />Je ne sais pas dans quelle poubelle ce rapport à atterrit. Dommage !<br /><br />Ce genre de plan permet l’anticipation et non la réaction, il faut avoir un temps d’avance afin de travailler sereinement sans partir dans tous les sens. <br /><br />Un ordre chronologique des choses, chacun sachant ce qu’il a à faire et s’il y a lieu une réadaptation pour rectifier le tir. Il est rassurant de savoir qu’on a le temps pour soi, que l’on peut lancer des procédures tout en faisant de l’information.<br /><br />Dans un monde idéal tout le monde suivrait facilement les directives s’il voyait les gouvernants maitriser un temps soit peu les problèmes, s’il était informé du déroulement des événements.<br />Les choses seraient plus simples aussi pour les responsables, ils se sentiraient suivis et agiraient dans une ambiance favorable.<br /><br />Le monde idéal n’existe pas, il faut essayer de s’en approcher. <br /><br />L’anticipation et non la réaction. <br /><br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-18508007226375080632021-12-20T11:35:00.001+01:002021-12-20T11:35:11.869+01:00S2E3 (Une histoire ordinaire!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
La pièce est sombre, lumière tamisée, genre pub anglais.<br /><br />En entrant, à gauche un bar à l’ancienne court le long d’un mur de brique, dans le fond six à sept tables en bois cernées de chaises attendent le client.<br /><br />Dans cette pénombre un visage rayonne, celui de violette. Ce n’est pas son prénom, on ne l’a jamais su, sa ressemblance avec la fraicheur d’une violette parsemée de rosée, surtout son parfum rappellent la fleur. Son visage respire le bonheur, souriant, il donne l’impression, peut être seulement l’impression, que la vie est facile avec ce genre de femme. On a envie de la serrer dans ses bras pour emporter un peu de cet effluve de bien-être. <br /><br />Elle s’affaire à laver les verres, briquer le percolateur où son visage se réfléchit, tout en jetant un œil aux derniers clients. <br /><br />Ces derniers sont attablés devant un verre vide, reportant le temps de rejoindre leur foyer, comme s’ils voulaient garder un peu de la chaleur du moment.<br />Attablés pas tous, à un bout du zinc un jeune homme, le nez dans son bock, semble réfléchir. Un homme qui ne dit rien mais dont toute une vie bouillonne à l’intérieur. Il joue avec la mousse sur le verre, la déposant en tournant ce dernier et la laissant descendre lentement rejoindre le liquide. Il est accoudé là, pourtant il est à des années lumières de ce lieu.<br /><br />Tout en travaillant Violette lance un regard à ce garçon taciturne. Damien, d’un abord pas facile, retient son attention, un air de se dire « en grattant un peu ! ».<br /><br />Damien vient de finir de traire ses vaches et comme tous les soirs il va au village chercher un peu de confort, de réconfort. Il descend le chemin, son chien sur les talons, la tête baissée comme comptant les pierres. Depuis le décès de sa copine, il a changé, la vie n’a plus de sens, du moins le même sens. Il travaille machinalement, mange, dort ou essaie de dormir. Quelque chose est cassé, quelque chose d’indicible, de ténu mais une chose indispensable à une joie de vivre.<br /><br />Lui et son chien Sam arrivent en procession à peu près à la même heure tous les soirs et violette guette la porte malgré elle.<br /><br />Dans la pièce, la radio diffuse la voix éraillée de Janis Joplin, pleurant sur sa vie. Les mots sont chers dans ce lieu, un geste suffit pour se faire comprendre.<br /><br />Son verre fini, Damien se lève en laissant son dû sur le comptoir et d‘un signe de la main salue l’assemblée. Son chien à la porte l’accueille d’un petit saut sur les jambes; l’animal a compris que l’ambiance n’est plus la même si bien qu’il ne part pas dans des effusions trop importantes il donne sa sympathie en douceur. Tous deux remontent le chemin au soleil couchant. La nature redonne la chaleur emmagasinée dans la journée et une brise légère apporte des effluves d’herbe coupée. Un meuglement déchire le silence. Le soleil rouge sang repeint la nature avant que le nuit mange toutes couleurs. <br /><br />Dans le bar les hommes commencent à se lever se serrant la main, ils vont prendre eux aussi le chemin de leur maison. Ils jettent un dernier regard à Violette en lui souhaitant une bonne soirée. Cette dernière leur renvoie leur sourire à ramassant les verres. Le peu de ménage terminé, elle prend l’escalier de bois et rentre dans ses appartements au-dessus du bar.<br /><br />C’est une écorchée vive comme Janis Joplin, elle a parcouru le monde avec des hippies, vivant en communauté, passant par toutes sortes d’épreuves, d’expériences ; sexualité, drogue, mendicité.<br /><br />En pensant à Damien elle se met à espérer une nouvelle vie.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-37610653393306683262021-12-20T11:34:00.005+01:002021-12-20T11:34:54.309+01:00S2E4 (Vaccin! Effet d’annonce!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">C’est parti pour la course aux vaccins. Nous allons assister
à des effets d’annonce pendant quelques temps.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Le marché est trop juteux pour laisser passer l’aubaine.
Il ne faut pas croire en la bonne conscience de ces labos. Ils mènent le monde
depuis des décennies et nous n’en allons pas voir la fin de suite.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Déjà le vaccin n’est pas sorti que la bourse explose
pour la société. Avant la vente, plusieurs actionnaires ont déjà gagné c’est
formidable ! La société Pfizter qui déclare avoir le vaccin a une
capitalisation boursière de 217 milliards de dollars ; bon il est vrai qu’à
force d’entendre parler de milliards on peut croire que c’est une paille.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Le vaccin serait efficace à 90% mais là encore c’est
un effet d’annonce. 90% sur un petit nombre ne garantit pas 90% sur une
population mondiale. Il faut aussi connaitre les effets secondaires, là on ne
peut pas gagner du temps il faut attendre, mais nous avons vu par le passé que
les effets secondaires ne sont pas trop le problème de ces labos.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Quant au prix, on n’en parle pas trop, on nous dit
que l’Europe a acheté 300 millions de dose, je n’ai pas trouvé le prix d’achat.
Peut importe ce sont les vendeurs qui font le prix et les acheteurs ne paient
pas de leur poche mais de la poche des contribuables.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Quels gains feraient les états s’ils avaient des
laboratoires publics au lieu d’engraisser le Big Pharma. J’ai appris
que ces géants ne produisent presque rien, quand une petite société trouve un
médicament intéressant, ces géants achètent la société pour avoir la main mise
sur le produit.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Aux États-Unis l’insuline coûte dix fois plus cher
qu’au Canada, il faut 1000 dollars pour un mois de soin. C’est scandaleux !
Chaque jour Sanofi dégage 15 millions de dollars de profit grâce à la vente d’insuline.
Il y a plein d’exemple de ce genre. Comment nos sociétés en sont arrivées à
cette ignominie de laisser les gens mourir faute de pouvoir s’acheter des médicaments.
Il y a juste 100 ans le flacon d’insuline se vendait 1 dollar.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Le président du brésil Lula avait demandé à ses labos de fabriquer des génériques pour la tri-thérapie du Sida donnés gratuitement aux malades; les Big-Pharmas arguent que la propriété intellectuelle est bafouée pour contrer ces génériques. <br /></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Les médicaments, les vaccins rendent les labos bien
portants ; certains diront que c’est une bonne chose. La Sécurité Sociale, elle, se porte de moins en moins bien.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Je sais ce qui ne va pas à la sécu. C’est l’adjectif
« sociale » qui n’est pas approprié, c’est « has been! »
dans ce monde capitaliste.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Un doc sur le Big Pharma de ARTE à voir sur ce lien :</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;"><a href="https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants/" target="_blank">https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants/</a> </span></p>
Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-3700884678693494942021-12-20T11:34:00.003+01:002021-12-20T11:34:33.371+01:00S2E5 (Une histoire ordinaire! Suite)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
La lune vient éclairer son visage. Seule dans son lit, Violette repense à ces dernières années.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Ces parents étaient ivres du matin au soir, ils la battaient alors qu’elle seule ramenait le peu d’argent à la maison. Un jour son père l’a frappée plus fort que d’habitude avec un ceinturon, la laissant pour morte. Violette décide de s’enfuir. Elle n’emporte rien, pas même des souvenirs, surtout pas de souvenir, elle prend la route. <br /><br />A pied, le plus souvent en stop, elle s’éloigne de cette enfer, dormant à la belle étoile, quelquefois dans le camion quand le chauffeur est à peu près présentable. Pendant des mois, elle vagabonde le plus souvent seule, jusqu’à ce qu’elle rencontre Jim, beau gosse, les cheveux longs, barbe, sa guitare dans le dos. Elle s’éprend de lui, est accepté dans sa communauté hippie. Elle trouve, là, un certain bonheur avec ces gens aux bords de la société, vivant de petits boulots, couchant chez le paysan dans une grange ou dehors sur un tas de foin. Violette est heureuse, pour une fois dans sa vie elle est reconnue comme personne entière, elle ne pensait pas qu’elle pourrait attirait l’attention si ce n’est que par le sexe.<br />C’est une personne parmi d’autres, elle est écoutée. <br /><br />Quand on est heureux, souvent on cherche plus encore on essaie de se sublimer. On en arrive à utiliser des artifices. Là c’est la drogue qu’elle découvre, des drogues de toutes sortes jusqu’aux plus dures. Du bonheur à l’enfer il n’y a qu’une marche à franchir, facile à descendre plus qu’à gravir. Lentement Violette descend dans les profondeurs ou le mal l’attire de ses bras invisibles. Le besoin, la dépendance ces démons l’accueillent dans leur univers impitoyable, et ces démons en veulent plus de jour en jour.<br /><br />Encore une fois Violette va se retrouver là, seule, abandonnée par ces copains, encore une fois laissée pour morte. Mais Violette a le diable au corps, formule bizarre pour décrire quelqu’un qui se bat dans la vie. Petit à petit elle remonte la pente, les marches sont plus hautes que pour la descente; bien souvent on en gravit deux et on en dégringole trois, peu importe il faut s’accrocher. Bizarre que certains n’étant pas faits pour le bonheur, se battent pour prouver le contraire à la vie. Pour se le prouver à eux-mêmes.<br /><br />Violette se bat.<br />Un jour elle se réveille dans un fossé, sale, humide, loqueteuse. Au loin un village perce la nuit, violette prend ce qu’il lui reste de sac et parcourt la route vers ce lieu inconnu.<br />Arrivée à l’orée du bourg elle aperçoit la lumière dans un bar, elle y entre et se trouve nez à nez avec une femme âgée. Cette dernière voyant l’épave devant-elle la prend par la main et la conduit à la salle de bain.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-86374578275181906802021-12-20T11:34:00.001+01:002021-12-20T11:34:16.045+01:00S2E6 (Un semblant de justice?)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
M.Takieddine dédouane Sarkozy dans l'affaire du financement de sa campagne.<br />« Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Disait La Fontaine.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Que vous soyez riche ou pauvre, vous n’aurez pas la même justice.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">S’il vous est arrivé d’avoir un PV, une amende vous devez payer de suite sinon vous aurez à faire à la justice. Un huissier viendra chez vous pour vous saisir des biens. Nul n’est censé ignorer la loi nous dit-on.<br />Si vous êtes soupçonné de fraude lors d’élection, de détournement d’argent et que vous faites partie d’une classe supérieure, d’un gouvernement ou ancien président de la république vous aurez des années devant vous avant d’être jugé. Pendant ce temps vous serez en paix. Plusieurs, déjà, sont morts sans avoir été condamnés.<br /><br />Je ne dis pas que untel ou untel est coupable, je dis seulement que quand on est riche on peut faire en sorte de ralentir ou même d’arrêter la procédure judiciaire. Cela est grave dans un état de droit. C'est de la corruption.<br /><br />« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » c’est l’article premier des droits de l’homme et du citoyen. Cet article n’est pas respecté, quel visage nous laisse cette justice, cela fait 10 ans qu’on nous parle d’affaires de certains politiques et que jamais rien ne se passe. S’ils sont coupables qu’ils soient condamnés, s’ils sont innocents qu’ils soient blanchis et on en parle plus. C’est simple et binaire.<br />Comment voulez-vous qu’une grogne ne monte pas, quand on est victime d’une injustice ne serait-ce que dans le déroulement de certaines procédures?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">S’il n’y avait pas eu de journalistes d’investigation comme Médiapart, Jérôme Cahuzac aurait fini sa carrière de ministre des finances, peut-être le serait-il encore maintenant. Il toucherait sa retraite de ministre. Le petit contribuable qui oublie de payer ses impôts à tout de suite dix pour cent d’amende. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">C’est une justice que je réclame pas un règlement de compte, mais je veux croire encore que tout individu sera jugé dans les mêmes règles.<br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-2854112350452773752021-12-20T11:33:00.007+01:002021-12-20T11:33:59.838+01:00S2E7 (Une histoire ordinaire! Suite)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Damien est un homme bon, dans le sens littéral du mot. Bienfaisant, attentionné aux autres.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Adolescent on le disait renfermé, associable, pourtant il adorait regarder vivre les gens, aimait les imaginer dans leur quotidien, attentif au moindre geste qu’ils soient joyeux ou soucieux, en fait il aime les gens.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Damien ne se sentait pourtant pas de leur monde, c’était un rêveur, problème de frontière entre le réel et l’imaginaire. Homme de la terre, il détonait dans ce monde cartésien, enraciné dans des certitudes, ou le sentiment n’avait pas sa place; monde qui avait un souci pour l’intégrer. Ces parents s’inquiétaient pour lui, le travail ne lui faisait pas peur mais parfois, il s’arrêtait, fixait l’horizon et partait loin. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Damien avait un rêve.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Il souhaitait avoir une ferme pour vivre sa passion des animaux. Il entre au lycée agricole, bien vite il comprend que cela ne correspond pas à ces valeurs. Là, il apprend la chimie, les traitements, l’agriculture intensive. Il ne prend pas de plaisir à étudier cela. Il reste ne serait-ce que pour avoir des diplômes afin de pouvoir emprunter.<br />Sorti de l’école il cherche une femme. S’il pouvait mettre une annonce il mettrait : cherche jeune femme avec tracteur, envoyez photo du tracteur ! Il sourit en pensant à cette blague. Sa compagne il l’a rencontrera un jour de fête dans la ville d’à côté.<br />Ce fût le coup de foudre. Il n’aurait pas cru que cela pouvait exister, il marchait sur les nuages; les rêves, il les laissait tomber là c’était la réalité bien que parfois il était obligé de se pincer pour y croire. Être dans cet état, vous permet de tout relativiser, de se dire que rien ne peut vous arriver. Surtout rien de mieux. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">Il mit du temps à lui dire qu’il avait une ferme, ce n’est pas très vendeur. Il finit par lui avouer et Léa lui dit qu’elle souhaitait garder son emploi du moins pour l’instant. La ferme, elle aiderait si besoin, mais lui laisserait son autonomie.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-19252158631143546292021-12-20T11:33:00.005+01:002021-12-20T11:33:42.305+01:00S3E1 (Rappel des titres!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
On arrive à la troisième semaine de confinement.<br /><br />Quoi en dire? pas grand-chose ! Si ce n’est que répéter.<br /><br />On a voulu confiner les vieux, on y arrive sans le dire. Les autres vont travailler prenant les transports en commun, le virus ne supporte pas les transports, il a le mal de mer. En revanche il aime rester à la maison c’est pour cela que l’on veut enfermer les personnes âgées avec lui, pour que, pendant ce temps, la force vive puisse aller travailler. D’autant plus que les vieux ne servent pas à grand-chose et pourtant !<br /><br />Oui pourtant, les retraités sont les plus gros consommateurs, c’est le moteur de l’économie ; ils ne peuvent plus sortir alors ils consomment sur Amazon, c’est bon pour qui ? <br /><br />Ils sont aussi les plus grands épargnants et le jour où le virus fera ces valises cette épargne sera utile au redémarrage de l’économie. Il ne faut pas mettre les générations dos à dos mais les réunir afin de booster le pays.<br /><br />On ferme les petits commerces, pas les supermarchés, bizarre ! Aller dans un petit magasin en attendant dehors qu’il n’y ait que 2 personnes à l'intérieur, c’est plutôt sécurisant. Aller dans un hypermarché avec des centaines de gens à la queue leu leu le masque pendant parfois, c’est beaucoup plus traumatisant. Mais bon le capitalisme n’est pas forcément l’apanage du bon sens ; pour lui le bon sens est la route qui mène au profit.<br /><br />Pourtant aussi, un petit commerçant est quelqu’un qui a mis sa vie et son argent en jeu. Quelle catastrophe de voir sa vie s’écrouler en six mois.<br /><br />Que dire des gouvernants ? Ils sont à la ramasse, un peu triviale comme expression mais elle est parlante. Alors ils nous infantilisent, ils nous disent de quoi on a besoin et de quoi on peut se passer. Il faut montrer patte blanche pour sortir, avoir sa permission dans sa poche au cas où nous serions contrôlés. Nous sommes dans un pays de plus en plus fliqué, on ne pense pas que les gens sont responsables et peuvent prendre des décisions importantes pour leur santé.<br /><br />Maintenant on entend parler de Comité de défense, c’est nouveau ? Qui y participe, pourquoi a-t-on besoin de ce comité ? Les journalistes ne sont pas très curieux, on sent que la question est à éviter. <br /><br />On aime utiliser certains mots, la guerre au premier confinement, lois d’urgences depuis plusieurs années, défense; ces mots sont à consonance martiale qui veut dire guerre. Avec ces mots les gouvernants obligent le peuple à accepter une perte de liberté comme en temps de conflit. nBon l'avenir est devant nous. Ne nous retournons pas, allons de l'avant.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-46064761010995800602021-12-20T11:33:00.003+01:002021-12-20T11:33:23.861+01:00S3E2 (Le temps des tempêtes!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Aujourd’hui, jour venteux. Nous entrons dans le temps des tempêtes, il faut s’y résigner.<br /><br />Les saisons rythment notre vie. Celle-ci est une somme de saisons.<br /><br />Nous aimons à comparer chaque époque de la vie à une saison, bien sûr le printemps rappelle l’enfance, l’adolescence ; l’été la force de l’âge; puis on peut continuer, l’automne l’expérience, l’explosion des couleurs de la vie ; pour en finir à l’hiver où le ruissellement, l’envol des feuilles, de la mémoire recouvriront, ensemenceront la terre fertile de la descendance<br /><br />Quand nous sommes jeunes nous voyons les personnes adultes comme des êtres inaccessibles. Plus nous vieillissons, moins nous correspondons à ce que nous pensions. Nous ne nous voyons pas vieux, du moins nous cherchons des ainés pour nous rassurer. Bien sûr cela finit le jour ou nous n’avons plus d’exemple de plus anciens.<br /><br />Il y a plus de cinquante ans, les gens se laissaient vieillir à partir d'un certain age, les femmes s’habillaient de noir et par cette couleur jetaient une ombre sur leur vie. Lâchant les rênes de leur destin, pour se laisser aller à une volonté supérieure qui viendrait les prendre le jour final. Les hommes, plus fiers, résistaient où faisaient semblant, cette hargne ne leur servaient que pour mieux lâcher prise.<br /><br />Maintenant, il nous faut suivre, poussé par la technologie, la descendance. Nous sommes forcés à rester jeunes sauf quelques-uns qui, fatigués, prennent le large. Avant l’expérience comptait, les aïeux étaient écoutés par les jeunes pour comprendre le monde. Maintenant c’est le contraire qui se produit, toujours par la technologie ce sont les enfants qui nous apprennent le monde, leur monde et nous sommes obligés de les suivre pour ne pas sombrer dans les limbes du vieillissement.<br /><br />La technologie est le nouveau Dieu. Les dirigeants de Google font tout pour rester jeunes et pensent qu’ils arriveront à l’immortalité. L’homme augmenté est leur nouvel eldorado. La maitrise du temps leur seul objectif.<br /><br />Qu’en sera-t-il des saisons de la vie ? Comme celle de la nature elles seront lissées, disparaitront pour n’arriver qu’à une monotonie du temps. <br /><br />Plus de repères, nous serons dans un éternel présent. Alors la mort, peut-être, sera souhaitable.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-73501489698571275772021-12-20T11:33:00.001+01:002021-12-20T11:33:08.304+01:00S3E3 (Un peu d'histoire!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »<br /><br />Me baladant sur le net je suis tombé sur cette phrase de Charles Perrault.<br /><br />Je vais donc en profiter pour rétablir quelques vérités historiques.<br /><br />On se demande à priori pourquoi la sœur d’Anne ne va pas voir d’elle-même, elle profite de la naïveté de sa sœur pour lui faire faire le boulot. Anne un peu bébête lui répond avec des mots qui riment en oie (poudroie, verdoie) un signe de sa bêtise. Ne se satisfaisant pas de sa réponse la sœur lui demande d’aller voir dans la vallée.<br /><br />Anne enfourche sa mobylette, euh ! Pardon ma plume a fourché, la mobylette intervient dans une autre histoire. Donc Anne descend le chemin, elle relève ses jupes car le chemin est boueux, le seigneur du coin avait levé un impôt pour goudronner toutes les routes. Il est parti en croisière dans les iles avec le pactole, emmenant son destrier quand même au cas où un infidèle passerait par là qu’il faudrait embrocher. C’est dire que la corruption ne date pas d’aujourd’hui. Même si… mais ne nous égarons pas.<br /><br />Anne poursuit son périple, ses chaussures sont maculées de boue, « j’aurais dû prendre mes bottes se dit-elle, si elles avaient existé. » Le bottes ne seront découverte que beaucoup plus tard à Nevers, bien connues sous le nom de « botte de Nevers ». Je referme la parenthèse, juste encore une petite si des personnes se fatiguent dans ce récit instructif et par delà intéressant, elles peuvent sortir justement à l’ouverture de la parenthèse en s’acquittant de leur écot évidemment; les recherches me demandent une somme de travail importante.<br /><br />Ces parenthèses étant fermées pour cause de courant d’air, Anne reprend la route. En chemin elle rencontre un paysan qui lui dit : « Alors ma belle ! On se promène ? » -« Qu’est ce tu me causes manant, on n’a pas gardé les cochons ensemble ? » Répond-elle dans son langage châtié. Faut dire qu’on assiste là à un affrontement de classe sociale, le manant ne doit pas s’adresser à une noble et, comme le langage, il sera châtié lui aussi. Juste dire que le manant n’y est pour rien s’il est manant, l’injustice faisant que l’on nait riche ou pauvre. Là beaucoup de choses à dire mais ce n’est pas le propos.<br /><br />Anne arrive à la rivière, elle se retourne pour regarder le château et voit sa sœur lui faire signe de continuer. « Qu’est ce qu’elle fait ch.. , elle ne peut pas faire son boulot cette fainéante ! » se dit Anne visiblement énervée. Sur la rive elle voit arriver un passeur. Il n’est pas très doué bien qu’ayant le bac mais la suite nous montrera qu’il est malin. « Combien pour passer sur l’autre rive ? » « Cela vous fera deux écus » répond le passeur un peu voleur. « Vous ne vous emme… pas! » lui rétorque Anne dans son langage que l’on connait. Se décidant quand même elle s’acquitte du prix et les voilà partis. Lorsqu’ils atteignent l’autre rive le passeur lui déclare : « pour descendre il faut deux écus de plus » il est là le côté malin. Furibonde, Anne sort les deux écus de sa bourse et saute sur la rive.<br />Une fois à terre elle se retourne vers le château et fait un bras d'honneur en disant: "j'en ai marre de cette histoire, je me casse!".<br /><br />C’est la fin de l’histoire avec comme sentence :<br /><br />« Sœur Anne aux deux berges raque *»<br /><br />*Ceux qui n’ont pas compris peuvent m’envoyer un mail, je leur enverrai des précisions en retour.<br /><br />Je tiens à préciser que la blague de la fin a été empruntée à Gotlib, paix à son âme.<br /><br />Je précise également pour les personnes ne connaissant pas Gotlib qu’ils perdent gros.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-38952488089615686032021-12-20T11:32:00.005+01:002021-12-20T11:32:48.160+01:00S3E4 (Temps calme!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Aujourd’hui temps calme.<br /><br />L’écran magique parle moins de la covid. J’ai remarqué qu’on écrit Covid avec un C majuscule, alors que c’est un nom commun, on a tendance à personnifier les choses pour peut-être mieux les cerner, ou pour trouver un coupable. Donc on parle moins de la Covid, on dit que la hausse est en baisse et que c’est rassurant. Nous attendons donc la hausse de la baisse.<br /><br />On ouvre le journal sur les États-Unis, la roue de secours de l’info. J’étais content que les élections américaines soient terminées, j’en avais marre d’entendre les critiques acerbes des médias sur Trump. Je m’aperçois que non ! Ce n’est pas fini. Maintenant on va se concentrer sur un Biden ne pouvant rien faire à cause de Trump. Il faut oublier ce dernier il a perdu, il est finit donc maintenant c’est Biden le responsable. Les médias tapent sur Trump et encense Obama, le monde n’est pas binaire, Trump est arrivé après Obama, ce dernier est aussi responsable de l’état du pays. <br /><br />Trump* n’est pas une cause, c’est une conséquence.<br /><br />Les gauches ont laissé tomber les masses populaires, se concentrant sur une middle-class plus snob, bourgeoise. Il n’aurait pas fallu laisser cet électorat à la droite. <br /><br />Bizarre que tous ceux qui sont contre la mondialisation soient traités de populistes ; c’est une critique facile et imparable de la part des médias. Faut rappeler encore une fois que les médias sont tenus par les grandes fortunes qui prônent l’ultra libéralisme donc tous ceux qui sont contre sont à bannir. Faire du protectionnisme c’est penser aux travailleurs du pays. Un pays n'est pas fait pour enrichir le monde, il doit enrichir sa population. Si le protectionnisme est du populisme alors la chine en fait aussi partie.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">L’Europe ne veut pas se protéger des autres pays car l’Allemagne a une balance commerciale excédentaire avec ses exportations, elle ne veut pas braquer les pays importateurs qui sont également ses clients. Alors nous, Français on suit bêtement, je suis tenté de dire bêêêêêêêtement.<br /><br />Il est normal que les ouvriers américains veulent avoir des emplois, veulent travailler. Les usines doivent revenir dans les pays. On ne peut concevoir les pays émergents seuls producteurs; comment arriveront-ils à vendre leurs produits si les habitants du monde occidental n’ont plus d’argent. Bien sûr au commencement c’est intéressant d’avoir des prix divisés par dix mais ce n’est pas viable à long terme.<br /><br />Enfin c’est comme cela que je vois l’économie, je me doute que beaucoup vont me traiter de rigolo. Seuls quelques économistes comme Lordon, pickety, Sabir et un peu d’autres sont pour le protectionnisme. Les autres sont bien au chaud dans leur chaire d’université au service des grands groupes, on ne va pas les entendre ; ils ne veulent pas faire de vague et ils seraient obligés de revoir leurs copies c’est fatigant ! Alors voilà on va laisser l’extrême droite s’occuper de nos classes laborieuses. <br /><br />* Beaucoup de récurrences avec Trump, vous pouvez le remplacer par « idiot, méchant, charlot, incompétent » c’est la même chose pour les médias. Je ne suis pas fan de ce monsieur, mais le critiquer dès qu’il fait un pas n’est pas constructif. Les médias lui en veulent car il s’est fait élire sans eux. L'establishment aime influer sur le scrutin.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-70357864109618815352021-12-20T11:32:00.003+01:002021-12-20T11:32:27.697+01:00S3E5 (Un monde!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Avant il existait un monde. <br /><br />Il était simple de visiter, de parcourir ce monde. De rencontrer des gens, leur envoyer un sourire, discuter puis partir en s’embrassant. Qui voulait, pouvait s’asseoir dans un bar, sur le trottoir et siroter sa boisson en observant les passants vaquer à leurs occupations. Des gens pressés par on ne sait quelles obligations, d’autres flânant devant les vitrines accueillantes. La vie grouillait, insouciante s’écoulant au rythme du temps. <br /><br />Bien sûr, il y avait des drames, certains y allaient de leur vie mais la plus part ne pensait pas à ce que l’accident leur tombe dessus. C’est la loi du nombre.<br /><br />Puis arriva l’ombre, noircissant le décor, comme un brouillard plombant l’atmosphère. L’épidémie survint sans qu’aucun ne s’en doute. Elle enveloppa le monde de ses bras, ses tentacules. Alors fini l’insouciance, fini les bars. Les gens tétanisés par le monstre se sont enfermés. Plus de sourire, où alors masqué, il a fallu réapprendre à respirer au travers du tissu.<br /><br />Tous furent dépassés, les savants, les sachants, les croyants, les politiciens. leur pouvoir ne servait à rien devant cette nouvelle chimère. Il aurait fallu dépêcher un chevalier comme au temps ou ceux-ci terrassaient les dragons. Mais plus de chevaliers vaillants et le dragon était minuscule, invisible; aucune épée ne pouvait le pourfendre. Malgré la richesse de ce monde tous étaient démunis; pour une fois l’argent n’était pas un remède.<br /><br />Les gens se sont donc cachés derrière leur masque, ils se sont cloîtrés chez eux. Chacun se surveillant du coin de l’œil au cas où l’autre serait contaminé. Puis l’annonce des premiers morts. Comme une loterie morbide. Comme un retour au moyen âge du temps des épidémies, peu de différence sinon la surinformation. La seule parade était l’enfermement.La nuit dura longtemps.<br /><br />Le monde renaitra, la brume épaisse s’évanouira laissant les rayons du soleil iriser le paysage. Alors l’Homme repartira dans sa course folle, il faudra en profiter, prendre la vie à pleines dents, recouvrer l’insouciance. Il faudra plusieurs générations pour effacer les traces de ce virus. <br /><br />Le Monde, lui, a connu pleins d’épisodes de ce genre, il est toujours debout mais il se demande si ses habitants, un jour, ne le détruiront pas définitivement.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-4635637222394062362021-12-20T11:32:00.001+01:002021-12-20T11:32:11.311+01:00S3E6 (Stratégie!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Encore un jour de confinement.<br /><br />Le virus a la peau dure ou il aime être la vedette. Il adore que l’on parle de lui.<br /><br />Un jour les humains en auront marre, ils prendront les choses en main, ils appliqueront des directives. On fera table rase. Oh! je ne vais pas encore critiquer les dirigeants mais pour contrer ce genre de problème il faut avoir les idées claires. <br /><br />Le monde est mené non pas par le bon sens mais par des blocages, des pressions, des intérêts, des avantages à défendre. Que des choses négatives.<br /><br />On ne peut pas prendre des décisions quand on est cerné de pressions de part et d’autres. Il faut avoir les coudées franches. Se libérer de ce genre d’obstacles est la première mesure à prendre afin d’être libre. Je ne dis pas oublier mais mettre de côté. Aller à l’urgence. Lorsqu’un problème survient il ne faut pas penser aux conséquences mais aux causes, on ne se bat pas sur les conséquences on s’attaque aux causes. Ceci pour dire qu’il faut s’absoudre de l’avenir et mettre tout en œuvre pour s’allier dans l’adversité.<br /><br />Solidarité et non égoïsme.<br /><br />Il n’y a pas de solutions simples, mais dans un cas d’urgence, attendre c’est amplifier le problème, après on se dit « si j’avais su » et ça c’est le temps de conjugaison le plus âpre. Mettre les moyens dès le début sans tergiverser, sans se demander si cela va plaire à certains et pas à d’autres. On aura le temps plus tard pour atténuer les conséquences. Dans le cas qui nous concerne une seule chose était à faire :" Tester et isoler". C'est la seule parade à une épidémie.<br /><br />L’important plus tard est de faire le point, de soulever les insuffisances, de pointer les défaillances pas seulement pour sanctionner mais faire en sorte de s’enrichir d’expérience. Après, bien sûr si des manques pour cause de corruption ou d’intérêt personnel sont dévoilés il faudra agir.<br /><br />Il faut apprendre car d’autres épidémies, plus mortelles celles-là, sont à venir.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-38532050208160794162021-12-20T11:31:00.005+01:002021-12-20T11:31:41.629+01:00S3E7 ( Les messagers du libéralisme!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Je regarde les infos sur France info, télévision de service publique. Financée par les contribuables.<br /><br />Je suis surpris depuis quelques jours, d’un discours favorable à Amazon.<br /><br />Une interview de Philippe Martinez de la CGT : question du journaliste : « ne pensez-vous pas que c’est un peu facile de taper sur Amazon ? » <br />Martinez répond. Alors le journaliste d’enchainer : « Mais vraiment vous ne trouvez pas que c’est trop facile de toujours attaquer Amazon, alors qu’il crée des emplois ? » Puis à treize heures une émission d’Axel de Tarlé dit qu’on ne devrait pas s’en prendre à Amazon qui vend aussi des produits français.<br /><br />Apparemment on redort le blason de Amazon, d’ailleurs le président français de cette société était invité sur France Inter, Radio du service public.<br /><br />Ce matin, c’est une dirigeante du parti communiste qui est interviewée, la journaliste demande : « Sans la mondialisation nous ne serions pas arrivé à découvrir un vaccin si vite, c’est quand même grâce au libéralisme » <br /><br />Là ce n’est plus une question c’est une affirmation, la communiste a beau répondre qu’on a supprimé les aides de la recherche fondamentale publique; sans cela on aurait peut être déjà un vaccin. La journaliste laisse tomber, le message est passé.<br /><br />Pas si simple ! Un fait est qu’Amazon offre de l’emploi, d’ailleurs il bénéficie d’avantage pour s’installer dans les régions; avantage que n’ont pas toutes les entreprises. Il bénéficie également de l’infrastructure des routes pour livrer ses produits.<br /><br />Le problème est qu’il ne paie aucun impôt en France. En Europe il est implanté au Pays-bas dans un lieu où l’imposition est la moins élevée. Là c’est le problème de l’Europe elle-même. Les impôts sont prélevés pour construire des routes et infrastructure qu’utilise Amazon. Toute société française est imposable pourquoi pas Amazon ? De plus en ce qui concerne l’emploi, c’est un travail pénible basé sur la performance, 260 colis par heure, des dizaines de km arpentés dans les rayons. L’emploi y est précaire ; tous ces travailleurs malheureusement produisent pour qu’Amazon robotise ses hangars, il n’aura plus besoin de main d’œuvre c’est donc une vision à très court terme.<br /><br />Pendant ce temps Amazon profite d’avantages et de la non-imposition.<br /><br />Quant aux journalistes qui encensent le libéralisme, ils sont payés par nos impôts. Ils défendent un système qui ne veut plus de l’état, son employeur. C’est aussi une vision à court terme.<br /><br />Mais personne n’a affirmé que journalisme rime avec intelligence. <br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-50000791660490408392021-12-20T11:31:00.003+01:002021-12-20T11:31:23.804+01:00S4E1 (Bonne conscience!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Ce matin un vrombissement m’interpelle, sur mon bureau ma montre GPS s’allume, je regarde l’écran et vois « BOUGEZ ! ». C’est extraordinaire, cette petite chose entre dans ma vie et me lance des ordres. Un peu fort de café.<br /><br />Cette montre m’a été offerte par mon fils, il m’en avait acheté une autre mais il fallait décliner son identité et des paramètres très personnels sur un site. Je ne voulais pas, je l’ai donc échangée.<br /><br />Il est vrai que je la porte souvent car je fais du sport, donc une certaine intimité a dû s’installer. Quant à me donner des ordres là, elle dépasse les bornes, elle a franchi un cap. Qu’elle se cantonne à son job, c'est-à-dire me rendre compte de mon activité physique, sans pour autant anticiper et m’obliger à bouger. En fait c’est peut être comme un chien qui vient vous solliciter pour sortir ; la montre a peut-être besoin d’air pur. <br /><br />Ces objets sont tellement intrusifs qu’on en est presqu’à les personnifier, leur parler alors qu’ils sont inertes et extrêmement dépendants ; si je veux je ne la recharge pas et alors elle reste morte sur la table.<br /><br />Je suis un peu rétrograde à ce niveau de technologie et je n’aime pas dévoiler certains aspects de ma personnalité. Maintenant les gens sont coachés, scotchés même sur leurs appareils. Dés qu’ils se lèvent, le premier geste est de regarder ce petit écran, des fois que pendant la nuit il aurait travaillé pour eux. Il aurait été cherché des vidéos qui plaisent au propriétaire, il aurait reçu des messages d'amis. On arrive à lui demander de faire les courses, d’aller chercher un film ou un article. <br /><br />En fait de personnifier on y est déjà, l’appareil est une extension de nous, de notre cerveau. Le problème dans tout cela est de savoir qui tire les ficelles, qui est le marionnettiste ? <br /><br />Il est peut être gratifiant de voir que l’appareil reconnaisse ce que l’on souhaite mais est-ce vraiment le cas ? Le patron dans cette chaine est l’algorithme qui rythme (comme son suffixe l’indique) notre vie. Il nous dit ce que l’on aime et plus encore, en se basant sur certaines données, jusqu’ici rien de très grave, il va façonner nos désirs et nos envies sans nous laisser le choix. Saupoudrez cela d’un peu d’embrigadement, de <span><span data-dobid="hdw">coercition </span></span>légère mais récurrente et vous êtes le parfait prototype d’une civilisation marchande. <br /><br />Bien sûr, l’appareil vous satisfait dans vos choix mais il vous y enferme aussi, il vous donne la bonne soupe. Votre voisin, regardant les mêmes actualités n’aura en fait pas la même info que vous. C’est là que c’est grave car l’esprit critique n’existe plus. Le libéralisme n’aime pas la critique qui est l’arme de la démocratie, ce n’est pas compatible avec ce qu’il veut faire de vous. Il vous voit comme un consommateur, il lobotomise petit à petit afin que vous vous concentriez essentiellement sur vos envies inoculées.<br /><br />C’est un monde sécurisant qu’on nous dessine, un monde ou on nous soutient dans nos choix cela peut paraître reposant mais à la fin nous ne penserons plus, nous remplacerons les machines. Nous serons des armées de gens allant travailler et rentrerons chez nous pour nous connecter à une nouvelle conscience créée de toute pièce.<br /><br />De la science-fiction, théorie du complot diront les biens pensants , mais qui peut affirmer que dans leur tour d’ivoire certains n’y aient pas pensé. Ils ont tous les outils pour arriver à leurs fins.<br /><br />Bon, ceci étant dit, je vais obéir à ma montre, elle a raison faut que je bouge car je commence à délirer.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-61842828136475261182021-12-20T11:31:00.001+01:002021-12-20T11:31:08.034+01:00S4E2 ( La Suède un exemple ?)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
La Suède n’a pas confiné, elle est au même niveau que le France par rapport aux morts. Chiffre ramené au nombre de morts par habitant.<br /><br />Le ministre de la santé suédois a toujours été contre le confinement et il est soutenu par 90% de la population.<br /><br />Pas confinée, pas complètement, on a considéré le peuple suédois comme adulte, donc les Suédois sont rentrés chez eux et se sont donné des règles. L’avantage dans ce pays est que l’école n’a pas été fermée, l’économie a continué à fonctionner.<br /><br />En France et en Allemagne on a confiné. Pour ce faire les états se sont appuyés sur des lois liberticides. Il est normal à un instant donné de déclarer l’état d’urgence, il n’est pas normal en revanche que ces lois durent plusieurs mois. Le gouvernement peut prendre n’importe qu’elle décision sur la liberté de ses concitoyens sans avoir à consulter le parlement, nous ne sommes plus en démocratie.<br /><br />Une commission parlementaire française met en évidence le manque de réaction du gouvernement face au virus en Janvier, ce qui a abouti à de nombreux morts en Mars, Avril. Le bilan du nombre de morts qui augmentait forcément car c’était un cumul, nous était annoncé tous les soirs. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais en ce deuxième confinement nous n’avons plus ces rapports ils se sont aperçus qu’ils étaient anxiogènes et contre productifs.<br /><br />En ce moment, en France et en Allemagne un climat d’anxiété plombe les gens autant enfants qu’adultes. Les enfants deviennent méfiants et sont près à la délation vis à vis de leurs camarades. Ils subissent un traumatisme qui sera long à disparaitre.<br /><br />Reviendrons-nous à une vie normale après cette épidémie, pas sûr car le temps long de cet état d’urgence laissera des traces. Même le droit de critiquer la gestion de l’épidémie est considérée comme un délit alors que donner son avis n’est pas forcément contre la loi, quoique la loi d’urgence on ne la connait pas vraiment. Nous devrions pouvoir débattre sereinement dans un pays démocratique.<br /><br />En Suède il y a la paix, même les partis de l’opposition se sont interdits toutes critiques pendant les premiers mois. <br /><br />Le prix à payer de cette épidémie ne sera pas seulement économique, mais un traumatisme qu’un peuple n’avait pas connu personnellement depuis longtemps.<br /><br />Confinement ou pas n’aurait pas dû être la question, dans une gestion de crise le confinement doit être l’ultime solution et non la seule. Heureusement des pays nous l’ont prouvé.
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-76121467879772939442021-12-20T11:30:00.006+01:002021-12-20T11:30:51.721+01:00S4E3 (Albert le philosophe!)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
« Viens donc prendre un jus ! » était la supplique lorsque nous passions devant sa maison, allant travailler aux champs. Nous aurions été déçu de ne pas entendre cette invite; ce n’était pas exactement la phrase plutôt « vint dont prenne un jus ! » car Albert pratiquait toujours le patois de la région et certains auraient pu se croire en terre étrangère, entendant son discours.<br /><br />Nous entrions donc dans la pièce, salle à manger et cuisine à la fois, une grande table recouverte d’une toile cirée nous accueillait, nous nous y asseyions sur une bancelle (un banc). Albert sortait des tasses et sa femme prenait le café qui ronronnait sur le fourneau. Alors commençait le rituel « fais de la place ! » disait-il, ce qui signifiait « bois un peu de café, que je puisse mettre du calva ! » ; puis « attend un coup de la vieille ! ». De « fait de place !» en « coup de vieille ! » nous pouvions voir le fond de la tasse car le liquide n’avait plus la couleur du café. Fallait avoir pris un petit déjeuner conséquent pour tenir le rythme le matin. J’en ai connu qui, à dix heures, en sortant de chez Albert n’étaient plus bon qu’à aller se coucher.<br /><br />Albert se vantait d’avoir bu plusieurs tonneaux de cidre durant sa vie, un tonneau contient 1200 litres de liquide, il avait commencé tôt; à peine dix ans il allait servir à boire aux ouvriers dans les champs et le jeu de ces derniers était de faire boire le serveur avant de prendre un verre si bien que le petit était ivre, « pompette » comme ils disaient. Ce n'est plus politiquement correct ce genre de chose. Mais je suis sûr qu'entendre parler de modération il aurait bien inventé un copain s'appelant comme cela.<br /><br />Résumer Albert à l’alcool serait une ineptie, ce n’était pas un ivrogne loin de là, c’était un philosophe à sa façon, il regardait vivre le monde et avec son ironie, il lançait ses petites piques, genre chansonnier ou standup maintenant. Il riait des gens de la ville dans les bouchons "le seul de bouchon que je connaisse c'est celui que j'enlève de la bouteille!" disait-il. Il ne comprenait pas pourquoi on courait et ne s'arrêtait pas pour causer un peu. C’était un communiquant, enfin de l’ancienne génération; je pense qu’il ne pouvait pas concevoir une journée sans quelqu’un à sa table. Il n’aurait certainement pas su écrire une lettre mais à l’écouter vous assistiez à une leçon de bon sens et de joie de vivre. En fait il prenait la vie comme elle venait en laissant le temps faire les choses comme on ne le fait plus de nos jours.<br /><br />J’aimais l’écouter car malgré son peu d’instruction il avait acquis une expérience de la vie, une philosophie; il sortait toujours des vérités sur un air blagueur. Ce sont ces gens de la terre qui m’ont appris à regarder et comprendre le monde; plus tard lors de certaines réunions il m’arrivait de penser à lui et je souriais à voir ces nouveaux communicants s’écouter parler.<br /><br />Du minitel par exemple il disait : « Maintenant pour se causer il va falloir une machine», il avait compris avant l’heure que les personnes communiqueraient plus qu’ils ne discuteraient. «Un jour il faudra savoir l’anglais pour que la machine nous donne à manger». Il avait un peu peur du modernisme faisant partie de la dernière génération à seulement travailler le suffisant pour vivre bien et surtout ne pas s’occuper du superflu. Il est vrai que ses enfants étaient tous partis. Il passait donc autant de temps à discuter qu’à travailler.<br /><br />Plus tard, étant à Paris travaillant dans l’informatique, je me gardais bien de lui expliquer ce que je faisais car il ne concevait pas que l’on puisse travailler pour créer du besoin plutôt que de faire dans l’utile. Il m’aurait sûrement reproché de travailler pour les machines engendrant des pertes d’emploi.<br /><br />Un matin se levant il prend son petit déjeuner, copieux composé de lard, pain, beurre, fromage et verre de vin. Il dit à sa femme : - faut que je décharge le plateau de blé ! -Tu l’as déchargé hier soir mais tu étais fin saoul et tu ne t’en souviens pas ce matin ! -Si le boulot pouvait toujours se faire comme ça ! Conclut-t-il.Voilà tout est résumé dans cette phrase, voir la vie du bon côté.<br /><br />
</span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4198357928874675476.post-64779968264282332812021-12-20T11:30:00.004+01:002021-12-20T11:30:35.497+01:00S4E4 (Le bonheur?)<p class="MsoNormal"> <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 14pt; line-height: 115%;">
Que veux-tu faire plus tard ? C’est la question que l’on nous posait souvent étant ados. Je ne savais pas quoi répondre n’ayant pas d’envie et pensant que travailler n’était pas une fin en soi. Jamais je n’ai pensé à dire « être heureux !». Ce n’est pas normal l’important dans une vie c’est quand même se souhaiter le bonheur.<br /><br />Pourquoi ne pas avoir eu cette utopie, ce rêve d’un parcours heureux ou l’objectif d’y arriver. Une éducation judéo-chrétienne y est pour quelque chose. Allant à la messe, au catéchisme je n’ai jamais entendu parler de bonheur ou peut être me suis-je endormi à ce moment là. J’ai plutôt entendu parler de péché, de confession, de repentir. Pas très positif!<br /><br />La religion n’explique pas tout certainement. L’éducation, le contexte aussi peut-être.<br /><br />Si je parle de cela aujourd’hui, c’est parce que je suis tombé sur un doc de Arte : « <b>Comment être heureux dans un monde en ruine ?</b> »<br /><br />Il était important dans mon temps d’avoir une situation, de fonder une famille, le bonheur était secondaire et ne pouvait de toute façon se concevoir que dans un format particulier, le couple. L’argent, le bien être avaient pris le pas sur le bonheur. C’est le confort, la sécurité que l’on recherchait.<br /><br />Aujourd’hui ce n’est plus le même contexte. La plus part des jeunes vivent dans la précarité. Ils n’ont pas cette notion de temps long. Temps que l’on avait dans un monde de plein emploi. Même diplômé cette génération ne peut pas se projeter dans le futur.<br /><br />Alors les jeunes prennent le temps de savoir ce qu’ils aimeraient faire. Ils réfléchissent, ils savent que de toute façon ce vers quoi ils se dirigeront ne durera pas. Ils ont vu aussi leurs parents entrer dans une routine pas très enthousiasmante.<br /><br />En fait la question « Qu’est ce que tu veux faire dans la vie ?» devrait se poser autrement : « Qu’est ce qui te rendrait heureux ? » Cela obligerait de se donner d’autres objectifs.<br /><br />Il faudrait un ministère au bonheur, cela devrait être la priorité d’un gouvernement. Bien sûr il n’y a pas de règle pour arriver à cet état ou il y en a une pour chaque citoyen; mais en parler et essayer de l’obtenir devrait nous tirer vers cet idéal.<br /><br />L’école même devrait pousser les écoliers à se préparer au bonheur.<br /><br />Ce qui m’a interpelé dans ce documentaire, est le fait que je n’ai pas vu un jeune avec un portable, l’image d’Épinal. Ils me paraissent responsables. A la question « avez-vous de l’espoir ? » le type s’insurge : « tu ne devrais pas me poser cette question, si je n’ai pas d’espoir je suis fini ; alors oui j’ai de l’espoir ! »<br /><br />Une image positive des jeunes ressort de ce film.<br /><br /><br /></span></p>Dufresne Didierhttp://www.blogger.com/profile/13070713470320720924noreply@blogger.com3